Au bord de l'eau (pv Shin Osagera )

Après avoir traversé une forêt luxuriante et bien vivante, me voici au bord d'un lac à l'eau cristalline et à l'atmosphère apaisante.
Je respirais profondément cette air pur et frais, puis déploya mes grandes ailes blanches, car le lieu semble être désert, suite à cela je m’étira.
Le pensionnat est vraiment un endroit remplie de mystère, de rencontre étonnante et de lieux magique.
Plus loin que le lac, j’apercevais des grandes montagnes aux neiges éternelles, qui au pied de celle-ci, il y avait des forêts de conifères sous le ciel d’un bleu intense… aucun nuage à l’horizon.
Le chant des oiseaux berçaient mes oreilles, je me mis à tourner sur moi-même tellement j’étais heureuse d’être là. La robe et mes ailes virevoltaient avec moi, et les fleurs dégageaient leur parfum enhivrant à chacun de mes pas.
J’approcha au bord de l’eau comme ça et je tomba, mais l’herbe si douce apaisa le choc.
Les papillons de milliers de couleurs volaient autour de moi, il y en a même un qui s’est posé sur le bout de mon nez, puis qui reprit sa route.
J’étais vraiment apaisé ici, libre… Allonger sur le ventre, l’eau du lac n’était qu’a quelques centimètres de moi. Je contemplais mon visage dans l’eau, c’est bizarre, je n’ai pas changé et pourtant j’ai l’impression que ça fait des lustres que je suis ici ! Je plongea ma main dans l’eau, je m’attendais à quelque chose de froid, et bien non, l’eau était tiède ! Peut-être sommes-nous proche d’un volcan ou que le soleil tape bien ici… C’est surprenant…
Je m’allongea sur le dos, suite à cela, et me laissa chauffer par les rayon du soleil, puis je ferma doucement les yeux…

[xDD]

J'étouffa un bâillement d'ennui, ne sachant que faire. J'avais l'après-midi de libre et le temps était radieux.. impropre à toute créations donc. J'aimais un temps aussi torturé que mon âme pour peindre ou sculpter. Le soleil qui brillait dehors ne m'inspirait guère. Je pris une serviette, un maillot et sortit à l'extérieur. Je me dirigea vers le lac, un paquet de clopes coincé dans mon short. Je jeta ma serviette dans l'herbe verte, les cigarettes soigneusement enroulées à l'intérieur et trempa un orteil dans l'eau. Hmm.. parfaite, ni trop froide ni trop chaude. Le reste de mon corps suivit mon orteil et je me baigna avec délice, profitant de la douce brise qui effleurait ma peau d'albâtre. Je dérivais tranquillement, me laissant entrainer par le courant, l'esprit battant la campagne. J'aperçus soudain une forme allongée dans l'herbe. Je me redressa et nagea lentement vers la rive. Hmm.. ces cheveux bruns, ces ailes.. cela ne pouvait être que Lilith. Je sortis doucement de l'eau et me pencha au-dessus d'elle, la mouillant sans m'en rendre compte...

Euhm… Tient il pleut ? Pourtant lorsque j’ai fermé les yeux il y avait un plein soleil… et je ne sens pas que l’air est plus humide… il fait toujours aussi chaud…
J’ouvre doucement les yeux, un visage devient de plus en plus net, des traits fins, des cheveux rose mi long, des yeux d’un bleu cristallin et une fine bouche… Un visage familier…
OSAGERA SENSEI !!!
Mes yeux s’écarquillèrent, ils étaient devenu rond suite à ma surprise, les gouttes d’eau venait de lui, elle glissait le long de son visage pour venir s’écraser sur moi, il ne pleut pas ! Il m’observait je lui sourie.

_ Bon.. Bonjour Sensei ! Vous allez bien ?

Je ne bougea pas, et de toute façon je ne pouvais pas trop car il était dans l’eau, sa tête au dessus de la mienne et si je bougeai je risquais de tomber à l’eau moi aussi. Cependant j’observa mieux… Il était ENCORE à demi nu ! Remarque pour ce baigner c’est mieux…
Je ris et rougie un peu, j’ajouta.

_ Pourquoi faut-il qu’à chacune de nos rencontres, vous soyez à demi nu…

Cela allait devenir une habitude à ce rythme… Mais une fois de plus, si quelqu’un nous surprenais dans ses positions, la personne pourrait se poser des questions et ce faire des films. Je continuais de sourire à mon professeur préféré.

_ Ne me dite pas que c’est parce que vous aviez de l’inspiration, votre hangar aux milles chef d’œuvre est bien loin, au pensionnat.

Je me souviendrais toujours de cette découverte, bien qu’étrange mais grâce à cela, j’ai pu tisser un certain lien avec lui… comme un secret.

Je vis la jeune ange ouvrir doucement les yeux pour les écarquiller de surprise en me reconnaissant. Je lui adressa un grand sourire qu'elle me rendit .

-Bon.. Bonjour Sensei ! Vous allez bien ?

Je la vis soudain se mettre à rougir légèrement, ses yeux fixés sur mon torse nu. Hmm.. N'avait-elle donc jamais vu un homme nu? Il semblerait que non vu sa timidité.. Je n'allais tout de même me baigner en combinaison..
Elle eu un petit rire et prononça, un peu gênée si j'en croyais son ton :

_ Pourquoi faut-il qu’à chacune de nos rencontres, vous soyez à demi nu… Ne me dite pas que c’est parce que vous aviez de l’inspiration, votre hangar aux milles chef d’œuvre est bien loin, au pensionnat.

Je lui adressa un nouveau sourire et sortit de l'eau pour m'assoir à côté d'elle. La brise devenue fraiche me fit légèrement frissonner.
Je me serais bien rapproché un peu plus d'elle mais.. j'eus peur qu'elle l'interprète mal, j'étais censé être son professeur après tout..

-Hmm.. oui je vais plutôt bien, merci.. Quant à ce que je fais ici, je me baigne juste d'où ma tenue.. hmm.. légère. Le pensionnant commence à épuiser mes nerfs, je tourne en rond sans rien faire. Le beau temps ne favorise pas mon inspiration.. Mais.. tu ne devrais pas être en cours à cette heure?

Je la fixa de mon étrange regard, plongeant mes yeux bleus dans les siens, cherchant à deviner ses pensées.

Il eu un léger vent frais, ça ne m’atteignais pas trop, mais mon sensei qui était presque nu devais avoir froid. Il était assis à coté de moi, de ce fait je déploya l’une de mes grandes ailes blanches et je l’enveloppa pour le protéger des vents frais et des éventuels voyeurs… En espérant qu’il n’y en ai pas quand même.

_ Voilà, ça devrait aller mieux.

Suite à sa remarque sur les cour, j’eu à nouveau un léger rire. Ce n’est pas un professeur pour rien, son regard étant dans le miens, je lui répondit la vérité.

_ Monsieur, aujourd’hui c’est mercredi après-midi… Je n’ai pas de cour ni de retenue, à moins que vous vouliez me faire un cour ?

Je doute qu’il m’en fasse un, si il dit ne plus trouver d’inspiration… Je restais allongé et je cueillais une fleur, je la mis dans ma bouche et je mis alors sur le dos pour contempler le bleu du ciel.

_ Ou sont vos affaires ?

En effet, il avait débarqué de nulle part, je me demande ou elles sont, j’irai les lui chercher.

Elle m'entoura de ses ailes blanches, me protégeant de la brise qui soufflait doucement. Je lui souris pour la remercier.

_ Voilà, ça devrait aller mieux. Monsieur, aujourd’hui c’est mercredi après-midi… Je n’ai pas de cour ni de retenue, à moins que vous vouliez me faire un cour ?

Oui.. c'était mieux en effet. Les ailes sont décidement d'un pratique.. Ah.. oui.. mercredi personne n'a cours c'est vrai.. J'avais l'esprit ailleurs. Le temps n'avait jamais été mon fort. Je m'y perdais trés facilement.
Hmm.. lui faire un cours..? Pourquoi pas.. Nous pourrions travailler sur l'eau, ses reflets, sa profondeur.. Mais avant d'avoir pu prononcer un mot, elle enchaina, interrompant le fil de mes pensées.

_ Ou sont vos affaires ?

-Oh.. sur l'autre rive, un peu plus en amont. En fait je ne sais plus trop où je les ai laissée, mais peut importe, enfin.. sauf si ça te gêne vraiment de me voir ainsi.. Aussi .. dénudé.

Je lui souris et m'allongea à côté d'elle, regardant les nuages, essayant de trouver des formes.

-Alors tu voulais un cours.. Je t'en propose un sur l'eau, sujet trés complexe... mais passionnant.

Zut, j’aurais du me taire à propos des cours supplémentaire… le thème de l’eau… c’est pas trop mon truc, je vais essayer quand même.
Je m’allongea au bord de l’eau et plongea ma main dedans, elle était vraiment limpide et ni trop froide et ni trop chaude… je voyais quelque petits poissons nager librement. Je réfléchit un instant et commença.

_ L’eau… c’est la forme de vie première. C’est dans cette espace qu’est née la vie, on en à besoin pour vivre. Dans beaucoup de religion, l’eau est bienfaisante car elle alimente le corps et l’âme cependant, elle peut être destructrice lorsque l’on pense au Tsunami ou aux inondation. L’eau est douce et clair, elle s’infiltre partout, elle est même présente dans l’air, elle arrive même pas éroder la matière la plus dur du monde, la roche…

Cela ressemblait beaucoup plus à une explication d’alchimiste que de gens passionné d’art, bon j’aurais esseyer au moins, après tout je suis encore une élève !
Je m’amusais avec ma main dans l’eau, l’odeur de la cigarette du professeur m’envahissait, j’eu une idée. Avec ma main humide, j’éteignis le bout de sa cigarette et je la jeta au sol, il en fut choqué et s’apprêtait à m’enguirlander, cependant je lui mit un doigt sur la bouche car, j’allais lui expliquer calmement avec une voix douce.

_ Sensei, la véritable force ne réside pas au nombre maximum de cigarette que vous fumerez par jour, l’eau éteint le feu et conduit l’électricité, elle est presque indestructible contrairement à vous. Cessez de vous empoisonnez pour continuer de vivre, et commencer à réduire pour survivre, je vous aiderais, je vous l’ai déjà promit… Seulement là, vous aurez la vraie force de vous regardez et d'apprécier

Je le regardais et lui tendit un sourire radieux et sincère, j’aime vraiment ce professeur, il mérite mon attention.

_ Essayez, s’il vous plait, ce n’est pas donner à tout le monde d’avoir un ange qui veille sur lui et qui l’aide.

En réalité qui veille sur qui ? J’ôta mon doigt, ainsi son mutisme disparut, soit j’allais recevoir l’engueulade du siècle ou…

_ L’eau… c’est la forme de vie première. C’est dans cette espace qu’est née la vie, on en à besoin pour vivre. Dans beaucoup de religion, l’eau est bienfaisante car elle alimente le corps et l’âme cependant, elle peut être destructrice lorsque l’on pense au Tsunami ou aux inondation. L’eau est douce et clair, elle s’infiltre partout, elle est même présente dans l’air, elle arrive même pas éroder la matière la plus dur du monde, la roche…

Hmm.. elle était partie dans des notions complexes qui ne m'intéressaient pas vraiment mais soit... Avant que je n'ai pu prononcé un mot elle s'avança et éteignit ma cigarette. Je la regarda, interloqué. Elle posa son doigt sur ma bouche pour me faire taire.

_ Sensei, la véritable force ne réside pas au nombre maximum de cigarette que vous fumerez par jour, l’eau éteint le feu et conduit l’électricité, elle est presque indestructible contrairement à vous. Cessez de vous empoisonnez pour continuer de vivre, et commencer à réduire pour survivre, je vous aiderais, je vous l’ai déjà promit… Seulement là, vous aurez la vraie force de vous regardez et d'apprécier.

Elle me sourit, convaincue que ses arguments étaient imparables.

_ Essayez, s’il vous plait, ce n’est pas donner à tout le monde d’avoir un ange qui veille sur lui et qui l’aide.

Je pu enfin en placer une lorsqu'elle retira son doigt de mes lèvres. Je jeta la cigarette dans le lac, dépité.

- Merci de te soucier de ma santé mais il semblerait qu'il te manque des éléments. Ces éléments te ferais comprendre que ton petit laïus est inutile. Premièrement, je suis le fruit d'une expérience scientifique et je possède donc des capacités de régénération plus élevées que les êtres humain normaux. Il aurait été dommage que je crève suite à une greffe qui tourne mal n'est ce pas... Deuxièmement, ce monde est régit par des lois différente. Ici la mort n'existe pas au sens propre. C'est gentil de t'inquiéter pour un cancer du poumon que je n'aurais jamais. Et troisièmement, si tu as un problème comme le fait que je fume, dis moi le et j'arrêterai de fumer devant toi c'est tout. Pour en revenir à notre sujet d'étude, tu as oublié de me parler de la molécule qui compose l'eau pure, H2O, de sa masse molaire, de ses différent états ect. Tu aurais pu aussi aborder le fait que le corps humain est composé de 65% d'eau.. Tout ça pour dire que c'est intéressant certes, mais un peu hors sujet.

Je me leva et regarda l'horizon, agacé par cette leçon moraliste.

Je me leva et m’inclina.

_ Dans ce cas… veuillez pardonnez mon ignorance par rapport à votre état et mon effrontement… il est difficile de lutter contre sa nature. Etant une ange, je m’inquiète souvent de mes proches sans me soucier de leurs autorisation… pardon Sensei, je ne vous ennuierais plus.

Suite à cela, je recula et déploya mes ailes... j'avais de la colère... envers moi-même.

_ Je vais vous laissez tranquille, bonne journée.

J’esseyais de lui sourire mais je me sentais si bête et inutile, il valait mieux que je parte afin de ne plus faire de bétise.
Sans effort je m’envola, mes capacité en vole n’étais pas des meilleures, mais c’est en forgeant qu’on devient forgerons. Par moment je perdais l’équilibre et le froid venais vite avec l’altitude, mon gilet en laine rouge était en charpie à cause du sensei, je ne l’avais toujours pas recousu… Tête en l’air que je suis !!
Je volais dans les nuages, j’étais bien parmis les cotons, ont aurais tendance à penser qu’un nuage c’est humide, pas tant que sa… c’est comme de la brume.
Je battais encore des ailes pour voler au dessus des nuages, là ou l’air est le plus pur et ou le silence est sans fin, arrivé, je contemplait le soleil.
Le sensei disait qu’ici ont ne mourrais pas… c’est vraiment étrange… De toute façon, ça ne changerait pas grand-chose…
L’air se faisait rare, je descendis un peu, et j’errais par mis les nuages… mourrant d’ennuie et déçue de moi-même.

Aie... Je devais l'avoir vexée pour qu'elle parte ainsi.. Je me mordis les lèvres, ennuyé. Je n'avais pas l'habitude qu'on se préoccupe ainsi de moi et j'avais été gêné par son attitude.. Ne sachant pas comment je m'étais mis sur la défensive et l'avais vexée.. Je cherchais un moyen de me faire pardonner mais quoi..? Vu ce que je lui avait dit, elle ne voudrait plus jamais m'adresser la parole. Je passa une main nerveuse dans mes cheveux, les ébouriffant un peu plus, mais ne sachant toujours pas quoi faire.
Bon.. Tout d'abord la rattraper peut être.. Je leva les yeux dans les nuages, tentant de voir où elle avais pu disparaitre. Ne voyant rien, je me décida à m'envoler. Après avoir manqué de me prendre un arbre, je réussi à atteindre tant bien que mal la brume dorée des nuages. Les petites gouttelettes d'eau me trempèrent un peu plus et je frissonna de nouveau, j'étais toujours à moitié nu aprés tout. Je jura à voix basse en me maudissant de n'avoir pas pris mes vêtements. L'air était plus froid qu'en bas et l'humidité ambiante n'arrangeait rien. J'essayais de scruter le brouillard, tentant vainement d'y voir quelque chose. Plus je m'avançais au cœur de ces nuages, plus mes espoirs de la retrouver se faisaient minces. Je n'y voyais strictement rien dans cette purée de pois...
Soudain j'entendis un battement d'aile et je me dirigea vers le bruit, plein d'espoir. C'était bien elle, errant dans la brume. Je la rejoignis et me décida à lui parler.

- Lilith! Attend moi.. Désolé pour toute à l'heure.. je ne voulais pas te vexer.. Ça me touche beaucoup que tu fasses attention à ma santé mais.. je n'ai pas vraiment l'habitude qu'on se soucie de moi.. C'est pour ça que j'ai réagis ainsi.. Je suis vraiment désolé...

Je la regarda, plongeant mes yeux bleus dans les siens, espérant qu'elle me pardonne et qu'elle me comprenne..

Monsieur Osagera me rattrapa et s’excusa, je ne pus m’empêcher de montrer une expression souriante tout en volant à ses côtés.

_ Ne vous en faite pas, c’est oublié. Je vous comprends cependant…

Le voyant torse nu, ce qui était devenue une habitude, entrain de voler, je grelottais pour lui. Je lui pris la main et je commençais à descendre avec lui en altitude pour qu’il y ai plus de chaleur.
C’est ainsi que nous avons atterris dans un pré avec une multitude de fleur et une rivière pur qui s’écoulais et rejoignait le lac qui n’était pas très loin.
Sa sentais si bon, j’entendais le bourdonnement des abeilles et plus loin j’ai cru apercevoir des biches avec leurs faon.
Un petit vent souffla et ma robe rouge tournoyait, mes cheveux s’envolèrent aussi. Je fis disparaître mes ailes et je regardais Osagera sensei.
Je viens de réaliser que j’avais toujours sa main dans la mienne, je devins toute rouge et je recula contre le tronc d’un immense chêne. Il me regardait et j’ai cru déceler un sourire alors que j’étais écarlate.

_ Excusezmoimaissijevousaipritlamaincestparcequeenaltitudeilfaitfrais !

J’étais si gênée que je parlais avec le triple de vitesse, dos contre le tronc, je pris une profonde inspiration et je dis calmement.

_ Excusez moi de vous avoir prit la main.

Dis-je simplement, le sensei me regardais d’une façon assez étrange, comme si il avait une idée derrière la tête. Nous étions assez loin du pensionnat… Je me demande si d’autres élèves on ce genre de relation avec leur prof… se sentir aussi proche. Bwarf, je ne pense pas… Ah sa y’est je crois avoir deviner ce qu’il veut.

_ Vous voulez fumez ? Mais vous n’osez plus deva[/nt moi ? Han ne vous gêné plus pour moi, après ce que vous m’avez expliquer vous êtes libre de faire ce que vous voulez !Qui suis-je pour vous faire la leçon...

Il esquissa un vrai sourire, décidément… j’ai vraiment du mal à deviner ce qu’on les hommes en tête. Moi à l'ombre du chêne et lui en plein soleil, nous sommes de vrais contraste et pourtant, j'adore sa compagnie... Il est quelqu'un de gentil, calme un peu sombre et lointain par moment mais ça ne lui retire aucun charme... hé mais qu'est-ce qui me prend à penser de tel chose !! C'est mon prof !

Comme à son habitude, Lilith me pardonna une nouvelle fois. Les anges avaient décidément un cœur énorme.. Elle me prit soudain la main pour nous faire descendre dans des cieux plus chauds. Je dois avouer que j'appréciai son initiative, car malgré le fait que je ne risquais pas vraiment d'attraper un rhume, je n'étais pas à l'abri du froid.
Nous nous posâmes dans un pré couvert de fleurs dont le parfum délicat embaumait l'air. Des petits animaux gambadaient, heureux de voir de nouveaux visiteurs. Ce cadre idyllique me donnait envie de vomir, mais Lilith y semblait tout à fait à son aise, son visage aux traits paisibles se fondant dans le paysage. Elle me regarda, un doux sourire aux lèvres qui s'effaça bien vite, remplacé par une moue gênée. Le pourpre lui monta aux joues, et je ne pus m'empêcher de sourire en la voyant ainsi. Elle recula contre un chêne, toute confuse.

_ Excusezmoimaissijevousaipritlamaincestparcequeenaltitudeilfaitfrais !

Mon sourire s'agrandit à ces mots et je sentis son embarras grandir un peu plus lui aussi.

_ Excusez moi de vous avoir prit la main.

Je ne lui répondis pas, gardant mes réflexions pour moi.. cela ne m'avais absolument pas gêné de sentir sa paume contre la mienne, non.. sa peau était si douce.. Elle reprit la parole, envahie d'une nouvelle certitude.

_ Vous voulez fumez ? Mais vous n’osez plus devant moi ? Han ne vous gêné plus pour moi, après ce que vous m’avez expliquer vous êtes libre de faire ce que vous voulez !Qui suis-je pour vous faire la leçon...

Un éclat de rire m'échappa, chose ô combien rarissime. Je me rapprocha d'elle, et une de mains s'aventura sur ses joues pourpres, les effleurant doucement.

-Hmm.. Je vais faire un effort.. parce que je t'aime bien.. Tu sais, avant toi personne ne s'interressait vraiment à moi.. Enfin, sauf Shii mais c'est un peu particulier..

Je plongea mon regard bleu dans ses yeux, cherchant à deviner ses pensées. Elle semblait troublée par la situation, j'étais son professeur après tout..
Je laissai mon pouce frôler tendrement ses lèvres, m'amusant de sa gêne. Sa candeur ne faisait qu'ajouter à son charme.. mais je craignais d'être aller un peu loin. Soudain, je ris intérieurement, me moquant de moi-même. Depuis quand me souciais-je des conventions et des règles de bienséances...?

J’étais toute rouge, Osagera-sensei était si proche de moi… Il me caressait tendrement le visage, et je n’osais plus bouger… qu’attent-il de moi ? Mon regard était plongé dans le siens, c’était très chaleureux et intense.
Inconsciemment je pris sa main dans la mienne et mon visage s’approcha doucement du sien, j’étais comme hypnotisé et attiré par une force inconnue envers lui.
Mes lèvres n’étaient plus qu’à quelques centimètres des siennes mais soudain je reprit le control et recula brusquement. Je l’écarta de moi, furieuse contre moi-même je fit quelque pas dans le pré les poing serré.
Bon sang qu’est-ce qui me prend, c’est vrai qu’il est à peine plus vieux que moi mais c’est mon professeur !! Je ne connais même pas son prénom et … oh non… non !! Non non !! Je n’ai pas à tomber amoureuse, surtout d’un professeur… C’est un amour impossible et je ne pense pas qu’il soit partagé… mais pourquoi je me pose toute ses questions, aller reprend toi Lilith !!
Je me retourna vers le professeur, je ne sais pas à quoi il pensait ni ce qu’il allait arriver… Si il se joue de moi… Je ne comprends plus rien !
Le ciel qui était si bleu vira rapidement au gris, puis la pluies commença à tomber, une pluies fine et abondante, j’étais déjà trempé jusqu’au os.

_ Puissiez-vous un jour me pardonnez pour l’acte que j’allais commettre…

Je parlais en langage des anges, étrangement à chaque fois que j’étais contrarié, je n’arrivais plus à parler humain. J’ignore si il allait comprendre… Je fis apparaître mes grandes ailes et les déploya. Je ne sais pas si il le remarquait mais… Je pleure… Il y a des gouttes d’eau sur mon visage mais des larmes.
Mes mains tremblaient… pourquoi je pleure ? Serait-je triste de ce que j’allais faire ? Ou triste parce que je n’ai pas pu … l’embrassé… Parce que … je...

_ Je suis qu’une idiote !! Je me déteste !!

Je voulus m’envoler mais… j’étais comme cloué au sol. J’avais lu dans un livre d’ange que " si le cœur d’un ange est trop lourd , il ne peu plus voler"… C’est bien ma veine…
Que dois-je faire… Je suis trempé, je pleure.. J’étais perdu dans mes pensées et mon cœur était troublé… que dois-je faire ?

Je sentis que Lilith se laissait un peu aller, oubliant que j'étais son professeur, son ainé.. Et à la vérité cela ne me dérangeait absolument pas. Elle glissa tendrement ses doigt entre les miens et je la laissai faire, intrigué par ce changement d'attitude. Nos visages se rapprochèrent, nos lèvres allaient se joindre.. Mais elle recula brutalement, me laissant seul et frustré. Elle s'éloigna rapidement de moi sans dire un mot. Hmm.. malgré ma déception, je reconnaissais mieux la jeune ange, ce comportement n'était pas habituel, elle qui était si.. innocente.
Le temps se gâta soudainement, et une pluie fine nous arrosa. Nous ne tardâmes pas à être de nouveau trempés. Mais cela m'était égal.. J'aimais la pluie, cette pluie glacée qui la faisait frissonner dans ses vêtements qui lui collaient maintenant au corps. Elle se mit alors à murmurer des paroles que je ne compris pas, surement dans le Saint Langage.

_ Puissiez-vous un jour me pardonnez pour l’acte que j’allais commettre…

Avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, elle déploya ses ailes blanches et tenta de s'envoler, sans succès apparemment. La pluie se mêlait à ses larmes, qui roulaient doucement sur son visage. Je me sentis coupable de la voir ainsi.. C'était ma faute après tout.. Elle se remit à parler dans son langage, qui sonnait si étrangement à mes oreilles.

_ Je suis qu’une idiote !! Je me déteste !!

Elle avait l'air si fragile ainsi, ses yeux semblaient perdus, égarés. Je m'approchai de nouveau d'elle et la prit dans mes bras, ne lui laissant pas le choix. Je la maintint fermement contre mon torse nu et la porta jusqu'à un petit kiosque à musique. Je la posai doucement sur le sol, veillant à ne pas lui faire mal aux ailes. L'atmosphère était lourde était-ce du à l'orage ou bien à la tension qui régnait entre nous deux? Je l'ignorais, mais je voulais que cela cesse. Il fallait qu'elle fasse un choix..

-Désolé pour tout ce que j'ai fait.. sincèrement.. Et désolé pour ce que je vais faire..

Je ne lui laissai pas le temps de s'enfuir à nouveau et plaqua doucement mes lèvres contre les siennes. Elles avaient un gout de pluie et de larmes.. délicieux..

Trempée jusqu’au os et complètement perdu, je sentie une chaleur se coller contre mon corps et me porter comme si j’étais une plume. Monsieur Osagera m’emmenais, et me serrais fort contre lui, qu’est-ce qui se passe ??
Mes bras étaient accrochés à son cou et je le regardais, je pleurais moins mais il avait l’air gêné par la situation, je sentais sa force et sa douceur contre moi… c’était si étrange.
Nous arrivâmes à un petit kiosque à musique, au moins nous étions au sec malgré la pluie qui tombait autour de nous et l’orage qui se préparais.
Il me lâcha doucement face à lui, son regard une fois de plus dans le mien, j’étais perdu… Avait-il comprit ce que j’avais dit ? Etait-il fâché ? Ou n’est-ce que par soucie de conscience qu’il ma emmener ici, toute ses questions furent coupé par sa voix masculine.

-Désolé pour tout ce que j'ai fait… Sincèrement.. Et désolé pour ce que je vais faire…

Quoi ? De quoi il parle c’est moi qui me suis excusé il a pas comprit ?? Et de quoi il parle, qu’est-ce qu’il va…
Je n’eu le temps de terminé ma pensée que ses lèvres étaient sur les miennes, si agréable… Une nouvelle chaleur m’enveloppait et me réchauffait, pendant ce baiser, le tonnerre tonna. Mon cœur s’emballait, j’étais contre lui et il était là, en face de moi à m’embrasser… Je rêve ?
Je ne pus m’empêcher de caresser sa joue et de prendre sa main dans la mienne.
Soudain je réalisa… Non je ne rêve pas … Mais qu’est-ce... que je fait ? Mes lèvres se détachaient doucement des siennes, et je recula un peu, je rougissait beaucoup. Il est mon professeur… Il vient de m’embrasser… Dans quoi je me suis embarqué ?
Son regard croisa le mien, je baissa la tête, je ne savais pas quoi dire honnêtement… Avait-il fait ça sur un coup de tête ou a-t-il réellement des sentiments…
Cet homme a le don de mettre le chaos dans ma tête et dans mon cœur ! Pour moi.. je crois que je ne peux plus le nier ni mentir à moi-même… Je l’aime.
Sa main dans la mienne, je dit timidement…

_ Sensei… Vous embrassez souvent vos élèves ?

C’est vrai… je ne connais même pas son prénom… Tient j’ai parler en humain, serais-je apaisé ou plus calme ? Il semme le trouble en moi et pourtant avec lui je me sens bien… et un peu plus rassurée.
Il est à peine plus vieux que moi… Mais il est mon prof… Je soupira, je pense que monsieur Osagera a déjà réfléchit à tout cela… Il a fait ça sur coup de tête… Pourquoi tomberais t-il amoureux d’une élève ange, qui à le don de l’énerver par moment et de vouloir le protégé… Il est beau, très beau mais je pense pas qu’il soit seul ou alors il doit avoir un fan club… C’ets donc vrai, les contraires s’attire ?

A ma grande surprise, elle me rendit mon baiser et glissa sa main dans la mienne. Ravi de ce changement d'attitude, je glissai ma langue au creux de ses lèvres mais elle se recula soudain, empourprée. Mes baisers l'effrayaient-elle? Pourtant malgré sa timidité, elle garda ma main dans la sienne. Je la serra un peu plus fort, resserrant notre étreinte.

_ Sensei… Vous embrassez souvent vos élèves ?

Je ne pus m'empêcher de rire. Elle avait l'air si innocente en prononçant ces mots.. Une fois de plus, sa candeur et sa timidité me charmèrent. D'une main, je pris son menton et l'attira de nouveau contre mes lèvres. Je me rapprocha d'elle pour lui murmurer à l'oreille des mots qui, je l'espérai, la troublerait encore plus.

-Seulement si ils portent le nom de Lilith.. Mais appelle moi donc Shin, Sensei fait trop vieux..

J'embrassai doucement son oreille et mes lèvres descendirent lentement le long de son cou, y déposant des baisers brûlants. J'étais partagé, ne sachant pas si je l'aimais. Oui, elle me plaisait avec sa timidité, son innocence, mais était-ce de l'amour? Je ne saurait le dire, n'ayant jamais aimé. Je leva mes yeux vers elle et la questionna. J'avais envie qu'elle m'apprenne ce qu'était l'amour, qu'elle m'en dise plus..

-J'ai envie.. j'ai envie que tu me montre ce qu'est l'amour..

J'espérais secrètement qu'elle me réponde, qu'elle ne me fuit pas.. Que ça ne la gênait absolument pas de m'apprendre.. Peut-être était-ce ça l'amour finalement. Découvrir des choses avec une personne..
Mais peut-être me trompais-je, peut-être ne ressentait-elle rien à mon égard, peut-être que ses rougeurs n'étaient dues qu'à mon baiser..

Shin… il s’appelait donc Shin Osagera… ça sonnait bien. Je frissonnais à chacun de ses baisers, même si nous étions trempé, j’avais chaud, très chaud…
Shin me demanda quelque chose d’assez étrange, lui « apprendre l’amour », c’est bien la première fois qu’on me demande cela, je suis assez surprise.

_ Monsieur Osa… euh… Shin… Vous… enfin… Tu .. Argh !

J’étais tellement gênée par tout ses gestes d’affection que j’en était totalement perdu, je dois le vouvoyez, non le tutoyez après ses baisers, néanmoins il reste plus vieux que moi d’un an ou deux, mais il m’a embrasser plus d’une fois, je ne pense pas qu’on vouvoie son amoureux, oui mais il reste mon professeur….. Lilith K-O par Shin Osagera !
Il n’y a pas de doute… il n’y a que lui qui sais mettre un tel chaos dans ma tête et dans mon cœur.
Ma main dans la sienne je lui sourie, et avec mon autre main je la posa sur son torse encore humide, à l’emplacement de son cœur.

_ Donc… c’est moi la prof ? Voici ma première leçon… L’amour ne s’apprend pas, il se ressent…

Je l’enlaça contre moi et lui murmura doucement et légerment à son oreille.

_ L’amour est une émotion, tu l’éprouves avec une seule personne… Celle pour qui tu sens ton cœur battre, celle pour qui toutes tes pensées lui sont données, celle pour qui une minute sans elle semble être une éternité, celle… que tu as envie de chérir, d’affectionner et d’embrasser… Tout cela, pour une unique personne… parce que nous n’avons qu’un cœur.

Je recula et déposa au passage un baiser sur sa joue. Il semblait réfléchir à ce que je venais de lui dire.

_ Serais-je cette personne ? Pose toi la question…

Je lui sourie et m’asseya sur le bord du kiosque, la pluie tombant toujours autant.